domingo, 26 de diciembre de 2010

Solo

Una tarde de lluvia gris
llena de desolación,
unas nubes negras se colaron por las ventanas
de mi habitación
un libro de recuerdos muertos me trajeron
para que hoy
de una buena vez aprenda a morir
como he de hacerlo
completamente solo

Arañas

Arañas entretejen nuestros hilos de vida,
los juntan y separan una y otra vez.
¿quien cae en la red?
inocentes moscas que estrellan el techo raso
como pequeñas estrellas negras de muerte
¿curioso no lo crees?
cada una, nuestro alimento; cada una, una muerte.

No Psicosocioletanía

en mis manos anochecen las lechosas lagrimas saladas de las madres de los placeres carnales del alma
mis uñas repletas de mugre responden las dudas que surgen de pronto, por ahi, por bocas malintencionadas sin embargo muy acertadas.
mis ojos miran el enojo de una tierra imperfecta, atrasada, medieval, destructora y restrictiva donde los santos son santos y los demonios no tanto, donde el geranio es geranio, y el rosario es sagrado.
Cuánta maldad hay en los actos puros y de buena fe, No lo entiendo
Bajo mis pies, hay un suelo delgado que tiembla por todas esas cosas que hago, que pienso, que digo, que siento, ¡qué lamento!
en mis oídos hay palabras ajenas, quejas, dramas y traumas deseosos de penetrarme y atarme a sus teorías estupidizadoras desterrando mi ideas ciertas o inciertas, falsas o verdaderas, mías aún.

martes, 30 de noviembre de 2010

Quimeras

Vuelvo a las andadas. Estelas de nombres y momentos dejan mi barca sobre este mar de lágrimas de aguas dulces y saladas. Mi mirada se pierde en el rojizo horizonte de un atardecer perpetuo, siempre moribundo, lleno de esta media vida. Me pregunto si algún día, algún día anocheceré…

Las estrellas, como luciérnagas, juegan en el nigérrimo cielo que dejo atrás. Ay atrás… ¡cuánto dejo!: palabras, silencio, sonrisas, quebranto, mentiras, verdad… todo guardado en una maleta en un agujero negro supermasivo de recuerdos que ha devorado a todos los demás menos a mí. Huyo de ser devorado por la monstruosidad quien ya me ha quitado vidas, y ganado cada guerra y batalla.

Navego sobre un mar de celeste nostalgia bajo un cielo negro de reminiscencia comprimida, hacia horizontes de mañanas y tierras nuevas. Allí termina mi viaje lejos de las quimeras del pasado...

Destierro

¿Adónde te llevo ahora? Algún lugar entre recuerdos, entre sombras y luciérnagas, en cunas de nuevos amaneceres donde mi palabra nunca sonó y en tierras que mis pies nunca han tocado.
¿Adónde te llevo ahora? Algún lugar donde tu cuerpo no se manche con mis pecados del pasado, alguna cama que antes no haya profanado, allí entre los lirios y tulipanes, algún lugar entre el cielo y la tierra, algún lugar… ¿dónde? …¡¿Dónde?!
Toco tu piel tan distinta a la mía y desparece la vergüenza y desdicha de no ser digno de ti. Tu inmaculada hermosura es redimidora, soy pues bajo tu sombra hombre nuevo. Yo , el más impuro de los seres del abismo, vuelvo a tener alma; tú, mi alma…

viernes, 15 de octubre de 2010

La Question à un Million

« Qui est-ce que je suis ? » Je demande toujours au miroir et la réponse est encore la même, silence. J’ai pas l’amnésie mais quelque fois le temps me fait sentir comme si j’avais oublié une partie de moi; une partie petite, pourtant significative. Le monde tourne sans arrêter et tout le monde change, moi aussi; est-ce que quelque chose ne sera pas perdue à cause de beaucoup de tours et changements ? Certainement, je ne suis pas la même personne qu’il y a une minute... ou oui? Mais « qui est-ce que je suis ? » la question bat dans ma tête plus vivante que mon cœur dans ma poitrine. Si quelqu’un me demandait qui je suis, je répondrais « mon prénom » mais j’aurais dit la vérité. Est-ce que je suis un mot? Je crois qu’il serait plus facile si la question avait été « qui est-ce que je ne suis pas ? ». Bien sûr, ce que je suis, mon essence, dépasse des mots et reste en la représentation de ma pensée, mon âme.

Mais « qui est-ce que je suis ? » la question à un million d’euros. Sans doute, je suis un homme, mais je ne dis ça seulement parce que j’ai tout ce que chaque homme a (un gros ego) sino parce que je me mets ces questions sans fin, lesquelles, je crois, ont été nos premières compagnonnes depuis la création du monde. J’imagine que nos aïeux, quand ils regardaient autour et voyaient le ciel étoilé, la forêt verte, les ombres sur les murs des cavernes, se sont demandé le même. Alors, cela me fait penser : est-ce qu’il y a quelqu’un qui aurait trouvé la réponse ? Oui, bien sûr, chaque homme, de différentes façons.

Enfin, après de toute cette introspection, « qui est-ce que je suis à la fin ? ». La réponse devient plus complexe et les mots ne m’aident pas. Peut-être, je suis un peu de tout ; un peu de silence, quelques mots, petite parties perdues, tours et changements, pensée ou âme, et un ombre sur le mur; Je ne sais pas, ou peut-être je ne suis qu’un homme.

miércoles, 13 de octubre de 2010

La Pregunta del Millón

"¿Quién soy? ", Siempre le pregunto al espejo y la respuesta es la misma, silencio. No tengo amnesia, pero a veces, el tiempo me hace sentir como si hubiera perdido una parte de mí, una parte pequeña pero significativa. El mundo gira sin parar y todos cambian, yo también. Sin embargo, ¿algo no se perderá por tantos giros y cambios? Ciertamente, no soy la misma persona de hace un minuto... ¿o sí? Pero "¿quién soy? " La pregunta está ahí latente en mi cabeza aun más que el corazón en mi pecho. Si alguien me preguntara quién soy, diría " mi nombre ", pero le habría dicho la verdad. ¿Soy una palabra? Creo que sería más fácil si la pregunta hubiera sido "¿Quién no soy? " . Por supuesto, lo que soy, mi esencia, va más allá de las palabras y se encuentra en la representación de mis pensamientos, mi alma.

Pero "¿Quiénsoy yo? ", la pregunta del millón de Soles. Sin duda, soy un hombre, pero no lo digo sólo porque tengo todo lo que todo hombre posee (un gran ego), sino porque me planteo estas preguntas sin fin, las cuales, creo, fueron nuestros primeras compañeras desde los inicios de la creación. Imagino que nuestros antepasados, cuando miraban a sus alrededores y veían el cielo estrellado, el bosque verde, las sombras en las paredes de la cueva, se preguntaba lo mismo que yo. ahora, esto me hace pensar: ¿Hay alguien que haya encontrado la respuesta? Sí, por supuesto, cada uno de diferentes maneras.

Por último, después de todo esta introspección " ¿Quién soy finalmente? ". La respuesta se hace más compleja y las palabras no me ayudan. Tal vez estoy un poco de todo, un poco de silencio, unas pocas palabras, pequeñas piezas perdidas, los giros y cambios, el pensamiento o el alma, y la sombra en la pared, no sé, o tal vez yo sólo soy un simple hombre.

martes, 28 de septiembre de 2010

La Maison Dans L'arbre

Quand j’étais un petit enfant, je rêvais d’habiter dans l’arbre de chez moi. Il était planté dans le jardin. Vraiment, je ne rappelle pas quel sort d’arbre était-il mais je rappelle bien ses feuilles vertes, et ses branches fortes. J’avais vu plusieurs fois dans la télé ces petites maisons à bois dans les arbres, où on pouvait se cacher de tout – j’aimais me cacher - et où on pouvait organiser des réunions clandestines avec les copains, alors j’ai essayé de faire une.
J’ai lui dit à mon papa qu’il m’a aidé à construire la maison dans l’arbre, mais il ne pouvait pas parce qu’il était trop occupé avec le travail, en plus qu’il pensait que ce n’était pas une bonne idée, et bien qu’il m’a interdit de continuer avec mon petit projet, je ne pouvais pas sortir l’idée de ma tête.
Puisque cela ne le plaisait pas à mon père, j’ai décidé de demander à mon grand-père. Pourtant la réponse a été la même, mais, cette fois, elle est venue avec les hurlements de papi. J’écoute ses paroles encore : « Arrête là, arrête là… Qu’est-ce que tu veux faire ? … Tu es fou ? Qu’est-ce que tu as dans la tête ? … Merde ? ». Ö mon grand-père, il me manque beaucoup.
Je n’avais pas l’autorisation de mon père ni de mon grand-père, mais ils n’étaient pas la cour supérieur de chez moi. Il y avait quelqu’un plus avec qui je pouvais parler. J’ai attendu éveillé, évidemment, avant son arrive du travail, j’avais fait tous mes devoirs, j’avais pris un bain, je m’étais lavé les dents deux fois, et j’avais balayé la salle enfin tout ce qu’un bon garçon fait. Maman est arrivée presque à 12:00h. et, je l’ai reçue avec un gros bisou. Ma mère m’a regardé et Immédiatement ma mère a su que je voulais quelque chose. Elle m’a demandé : « qu’est-ce que tu veux ? » j’ai répondu rapidement : « une maison dans l’arbre » elle a rigolé fortement et elle m’a dit : « ah mon petit, je suis ta mère et je te connais parfaitement, tu devrais me connaitre aussi… tu sais que c’est fou… non… ». En pleurant, je suis monté l’escalier et allé à mon chambre.
Quelques semaines plus tard, un dimanche avec le soleil, mes parents sont allés avec mes grand parents. Ma tante est restée avec moi à la maison. J’avais recueilli du bois sans que mes parents l’aient noté. Alors, aucun ne me poudrais arrêter de faire ma précieuse maison dans l’arbre. Je montais l’arbre quand j’ai vu un gros ver avec une verdure repoussante dans une des branches. Je suis tombé de l’arbre à cause de la peur.
À partir de ce jour, je n’ai plus aimé les maisons dans les arbres ni les arbres même, surtout, s’ils sont vert.

lunes, 2 de agosto de 2010

Le Pinson

Je suis le pinson qui siffle à l'hiver
« Dégage » m'ont dit les nuages
J’ai répondu avec mon sifflement superbe
« Dommage, mes chers, dommage
J’ai des ailes pour voler
Et ma voix pour siffler.
Peut être, ce n'est pas mon temps,
je suis un peu en avance,
n’aime pas les vacances,
Alors je n'attendrai pas le printemps.
j'ai des ailes pour voler
et ma voix pour siffler
et il faut que vous le sachiez bien »
Les nuages soufflent à mon visage,
c'est leur avertissement :
« Arrête! Arrête! C’est hiver... pas ton temps »
Ils soufflent et font des orages
je réponds avec mon petit sifflement :
« J'ai mes ailes et ma voix, n'attendrai pas le printemps »
Malgré mes efforts, le vent m'a fait tomber
Mais, à terre, je suis encore le pison qui siffle à l'hiver
J’ai des ailes pour siffler et ma voix pour voler
Pas les orages, ni les nuages n'arrêteront mon sifflement superbe

Sueño

Siento que he estado durmiendo por años
Que lo que viví ayer fue sólo un sueño
Han comenzado a dolerme los pasos
Y mi mente ha empezado a evocar pequeños viejos infiernos

¿Éste es el despertar de la conciencia?
Morfeo gracioso posó doraras arenas sobre mi rostro.
Malditas palomas se fueron a descansar en mi esencia
y me han hecho de inmensas fortunas robadas a cómodo costo.

Interminables esperas de magnitud cósmica
sofocan al ser perpetuo en momentos mágicos
Aquel ser que se pasó viviendo día y noche en la membrana osmótica
que separa el mundo de los sueños, del de las verdades y los encuentros trágicos

Siento que he despertado de un sueño a otro,
ya sin tanto letargo,
con el sabor insípido del tiempo en los ojos
Con el recuerdo vago
de mil sueños de vida de gozo, y de enojo.

viernes, 16 de julio de 2010

Tus Proezas

Será divino lo que salga de tu boca.
Verás el sol resplandecer con luces negras.
Traerás pútridas carnes muertas sobre mi mesa.
Hoy adivino tus gloriosas proezas locas.

Serás un cuervo, aleteando sobre la muerte,
Vigilante de las sobriedades del alma,
Un errante trovador entre cantinas y burdeles;
Y saciarás tu sed de mundo e infamia.

Balbuceo inéditas palabras que has de oír en sonetos horribles
Que sólo desean fusionarse a tus nigérrimas plumas y a tus distorsionadas alas.
Verdades ocultas en cloacas tocaran con su olor las puertas de nuestras almas
Y se hará visible lo invisible y palpable lo intangible.

El destino sellará con vínculos más allá de la sangre nuestra alianza
Y mientras haya poesía, retumbarán en los oídos nuestros nombres.
Tú, amigo de juventud envejecida, serás inmenso, serás uno entre hombres.
Y yo estaré contigo eternamente agradecido por tu infinita confianza.

domingo, 4 de julio de 2010

Perversión

Perversión cuando me miras en silencio
Cuando te digo algo que no es cierto
Cuando te dejo ver pero no te dejo tocarme
Cuando penetro en todo tu ser con tan solo mirarte

Perversión cuando te veo desnuda en alguna cama
Cada vez que cierras los ojos y muerdes la almohada
Cuando siento los vapores que tu cuerpo irradia
Cada vez que buscamos placeres ocultos en medio de la nada

Perversión cuando entre tus piernas se escribe mi nombre
Cuando entre gemidos me pides que sea tu hombre
Cuando te suplico que entierres tus garras en mi espalda
Cuando te pones mi camisa y, yo, utilizo tu falda

Perversión cuando hablas mi lengua con otros labios
Cada vez que lleno de leche y miel tus delicadas manos
Cuando rezamos frases obscenas antes de ir a la cama
Cada vez que se me olvida que eres una dama.

jueves, 1 de julio de 2010

Cicatriz [Los Amigos Que Perdí (Parte 2)]

Nota: la siguiente entrada es una carta escrita por mí cuando tenía 6 o 7 años. Va dirigida a una de las personas más significativas en mi vida cuyo nombre lastimosamente olvidé, pero que cuyo recuerdo llevaré conmigo hasta la tumba. Durante la lectura encontrarán muchos errores ortográficos, de coherencia y cohesión, pero se debe tomar en cuenta que es la carta de un niño que recien está aprendiendo a escribir. Gracias y ¡disfrútenla!
...
te escrivo por que tengo la nesecidad de hacerlo, aora que se que te bas no podia dejar pasar esto y desidi decirtelo en esta cartita... me gustas mucho me gusta tu pelo negro, tu piel tan blanca como el sielo nublado y tu sonrisa linda hasta cunado no tenias ese dientecito de conejito. tu vos me recuerda las canciones que me gutan más y cada bes que me bes me pierdo en el negro de tus hojos. me gutas por que eres la niña mas linda del mundo y por que tu eres la unica que no se burla de mi por que no sale la R. me ciento triste por que te bas, por que aora me quedo solo y algien mas se sentara en tu asiento. cuando cresca me quiero casar contigo y boi a trabajar mucho para acerte un castiyo que yegue hasta la luna y tu seras mi reina. quiero desirte que cuando te amarre el sapato y luego tu me diste un besito en el cachete me corte y me ise una erida grande pero te juro que ni la centi solo centia tu beso, mi mama dise que me dejara una sicatris enorme y yo creo que es mejor a si porque cuando me bea en el espejo y bea esa cicatris te recordare y cuando tengo plata me boi a chincha a bicitarte y a llevarte flores, mi abuelita tiene muchas en su jardin le boi a pedir para llevarte las bonitas. te quiero mucho, y te boi a estrañar pero se que un dia nos veremos y me regalaras un beso como ese dia en el colegio.
te queiro mucho de aqui al sielo

sandrito bargas chabieri
...
De ella, ya no supe nada más. La carta nunca fue entregada. Crecí, y me gustaron otros cabellos y me perdí en otros ojos; otras personas dejaron cicatrices en mí, y en mi alma. Sin embargo, como la de ella, ninguna. Gracias por haber pasado un instante por mi vida niña de los ojos negros, me la cambiaste por completo. Te quiero mucho, desde aquí hasta el "sielo"

lunes, 28 de junio de 2010

In Hell

The prisoner has arrived to Hell, and in the entrance, there’s the Dante’s announcement lacking of some words: “whoever that enters to this place, must leave any hope behind”. He walks penitently carrying heavy chains making metallic sounds which disappear where the narrow path of light ends, where the celestial being is taking him. He’s well dressed, like for a feast, he’s walking to his room accompanied by a chorus of voices that, from the shadows, acclaims him and warns him in a way of greeting, saying “Bienvenu à l’enfer”.

The prisoner is locked in his bird cage room. There, feathers come out of his body and the voices shut at the sound of the symphonies of the silent sorrows. The darkness and the soft lights of the night converge, just like the enemy feelings do in the infinite. Loneliness has split his heart into pieces, thousands of them, like petals in a rose. With eyes full of tears and with the soul full of fear, the prisoner waits for the door to get open, and for the absolution of the unfair punishment that keeps him prisoner in this frozen Hell.
Spanish Version (Versión en Español): http://xndrblog.blogspot.com/2010/01/en-el-infierno.html

Libertad

Nos reunimos en tumultos aislados, a las afueras de inmensos festines solitarios en donde todos se ven y nadie se habla. Somos pobres hombres comiendo las sobras que caen de la mesa de los grandes Dioses del Olimpo, y agradecemos eso mirando al cielo. Les damos nuestros más grandes tributos, a ellos, los que comen de nuestra carne, los que beben de nuestra sangre, los que duermen por eternidades consecutivas. Pero nosotros... nosotros soñamos... soñamos ser libres, libres de nosotros mismos, de nuestro misticismo, de nuestro silencio, del temor. No temeré más. Hoy el miedo huye ante el autocontrol y las ideas transparentes. Ahora, quiero sentarme en la mesa con dioses y hombres, compartir el pan y pasar el vino. Hoy pierdo el miedo a la libertad y me uno a uno tan igual y diferente a mí. Dejo mi silencio y lo cambio por nuestras elocuentes voces, por la concepción de pensamientos sinceros, por la paz de todas las almas y entre todas las almas. Hoy sigo mi sueño, el que todos compartimos, el que nos reúne entorno a una mesa, el que nos hace uno.

lunes, 21 de junio de 2010

To Dad

There are too many things I want to say
look, I'm not so eloquent but I'll find a way
may be I should start by saying how much I love you
but you know I barely know how to count
anyway I'm sure that it won't let you down
because you love me no matter who I am or what I do
So old man I want to thank you for all you have done for me, for being the shelter where I go to
thanks for giving me strenght for always being there for me for meaning home, my friend.
I must confest that I miss you all the time
I'd like to share with you some glasses of wine
and to have those long conversations me and you
I'd like to walk next to you, like we used to,
listening to Cranberries, Shaki or Duncan dhu
so I guess I'll take an imaginary plane and fly to you.

sábado, 22 de mayo de 2010

Momentos de Felicidad

El amor azul se extiende a través del mar.
Infinita luz. Palabras brotan al pasar
Por la vida fragmentada en momentos de felicidad.

Giros cíclicos desenvuelven la vida espiral.
Cantos típicos, venidos del espacio sideral.
Un momento estacionario que el recuerdo no puede guardar.

La verdad es visible cuando no se puede ver más.
Resulta increíble que las luces tenues alumbren más.
Son pequeñas cosas las que nos llevamos al final.

Ideas humeantes se mezclan con las nubes nimbos,
Y un ser brillante espera en las puertas del limbo.
Una idea fraccionada en olas que el viento se ha de llevar.

El amor azul se extiende a través del mar.
Infinita luz. Palabras brotan al azar.
Giros cíclicos desenvuelven esta vida espiral.

La verdad es visible cuando no se puede ver más.
Resulta increíble que las luces sean de verdad.
Ideas humeantes se entremezclan con perfecta naturalidad.

jueves, 13 de mayo de 2010

Ruleta Rusa (Roulette Russe)

Girando sempiternamente, así perdí mi mente
¿Dónde está? ¿La has visto?
Parece que desaparece
Cada vez que la necesito.
¡Qué ocurrente a veces de repente!
¿No lo crees así amiguito?

Seguro, seguro pero créeme no es tan grave.
La he perdido infinidad de veces.
La pierdo siempre inevitablemente.
Y es duro, muy duro y de eso no hago alarde.

La busco por allí, y la vuelvo buscar aquí,
Mas no la llego a encontrar.
Esta vez va de verdad, la suerte se ha reído de mi ingenuidad
Y hasta ya he comenzado a buscar allá debajo del mar

Me han pintado decapitado
Y mis pensamientos han sido robados
¿Quién es el ladrón?
Mis suplicas han sido en vano, él es sordo como el verano.
¿Qué hay de provechoso en mí para ser tratado así?
Tal vez simplemente él no tenga corazón.

Soledad repleta de soledad.
Soy ahora solo un cuerpo completamente incompleto buscando su lado más complejo.
Puntualidad increíble de la inseguridad.
Cuando no hay más que hacer o decir al final del día, solo queda vivir en rápida agonía.

Roulette Russe

En tournant comme bête, j'ai perdu ma tête.
Où est-elle? Est-ce que tu l’as vue?
Il paraît qu'elle disparaît
Quand j’en ai besoin le plus.
C’est drôle à tour de rôle
N’est-ce pas ? Quoi penses-tu?

Bien sûr, bien sûr mais c’est pas grave.
Je l’ai perdue quelque fois, tout le temps.
Je la perds toujours inévitablement.
C’est dur, trop dur, sans blague.

Je la cherche là et la recherche là
Mais je ne la trouve pas.
C’est sérieux cette fois, la fortune s’est moquée de moi
Même j’ai commencé à chercher dessous mes bas.

Je suis, en réalité, décapité.
Ma pensée a été volée.
Qui est-ce le voleur?
Il n'a pas eu de pitié ainsi que l'été.
Il s’est bénéficié de moi, et je me demande pourquoi.
Est-ce qu’il ne comprend pas la douleur?

Solitude, remplit de solitude.
Maintenant je suis un modeste corps incomplet qui cherche sa tête complexe.
Incroyable exactitude de l’incertitude.
Quand les choses sont déjà dites il n'y a plus à faire mais vivre plus vite.

Íkaro

Mi cuerpo en el suelo
Puedo ver el cielo
Como antes de caer
Y la ilusión perder

Íkaro

Creí lo que dijo la piel
Hice mis alas de miel
Y dejé que la pasión
Venciera a la razón

Íkaro

Unos segundos sentí
Que volar era vivir
Pero mi emoción
Me hizo ver el sol

Íkaro

Íkaro, Íkaro
Cayó, y cayó

Íkaro voló en mentiras
Íkaro voló en mentiras

Alas de soñador deshechas por la verdad
Y vivió bajo tierra por la eternidad

jueves, 15 de abril de 2010

¡Qué Viva El Muerto!

“La muerte es parte de la vida” dicen los ingenuos optimistas, los religiosos cucufatos, y por supuesto los malintencionados juergueros cuya sed de celebración no se apacigua sólo con algunas gotas de momentos alegres, donde celebrar no sólo es pertinente, sino que hasta imperativo, y que además han traspasado los límites del descaro y están haciendo de los momentos tristes, penosos e incómodos un pretexto más para seguir con el chongo.

Cuando era pequeño - sí, más pequeño - creía que los velorios eran eventos sociales donde la gente se reunía a tomar café y a comer galletitas con mantequilla alrededor de un ídolo de mármol. No eran más significativos que la reunión familiar de los domingos, o la visita de algún pariente o algún amigo de la familia. Eso hasta que un día, en algún velorio, mi padre o mi abuela me explicó que es lo que ocurría en realidad: “Alguien ha muerto” me dijo alguno de ellos. Mi obvia respuesta ante esto fue una pregunta: “¿Qué es muerto?” La respuesta inmediata de mi padre o mi abuela fue: “es cuando uno se va al cielo con Diosito”. Recordé entonces pues que ya había tenidos varios muertos en mi haber: el gatito que se llevo la basura, la cucaracha que encontré en el piso, el ratón, entonces llamado “gatito” por mí, dentro de una taza, entre otros. Por supuesto, ellos nunca tuvieron un velorio y mucho menos café o galletitas. No pasó mucho tiempo desde aquella gran revelación, tal vez horas o minutos, para que ésta misma, acerca de la existencia de la muerte y su rol fundamental para la vida, muriera ahí - Un niño está lleno de preguntas curiososas y de vida, pero muy poco de ideas complejas y de muerte, y así debe ser-. Paso aún más tiempo, no mucho en realidad, tal vez unos 3 o 4 años, y yo ya era todo un chico grande, bueno, no mucho en realidad, y, la noción de muerte se veía aún muy lejana. Sólo era un preadolescente, ni siquiera púber. Me sentía todavía inmortal aunque la muerte rodeaba, lejos pero rodeaba, acompañada, pues, siempre de su buen amigo, el miedo. Es, creo, entonces que comencé a respetarla un poco. Sin embargo, aún me parecía algo lejano, y los velorios seguían significando café y galletitas con mantequilla y, claro, ahora también con muerto incluido. No fue hasta que uno de mis seres más queridos partió que realmente comprendí cuán desgarradora y atroz podría ser la muerte. Finalmente había llegado, la había visto pasar e irse, y me enseño duramente que los velorios son más que café, galletas, y muerto. Había dolor, vacios, y choques con la realidad.
Pasaron 10 años desde mi crudo encuentro con la muerte. He estado en muchos otros velorios – en estos últimos, no recibo ni el café ni las galletas que reparten – y me he llevado una sorpresa al encontrar una constante en la mayoría de estos. Siempre hay un grupito de hijoputas que están fuera del velatorio con una caja de cerveza, “celebrando” al difunto como si se tratase de un cumpleaños, tomando y riéndose a carcajadas sin importarles un reverendo carajo el dolor, y las lágrimas de la familia que sí apreciaba al muerto. Recuerdo perfectamente la cólera y la indignación cuando vi a un grupo similar afuera de donde velaban a mi ser querido en aquel entonces cuando era niño. Esa misma indignación que he sentido recientemente cuando pasé por un velatorio, y vi a este grupo de infelices, tomando y escuchando música desde un celular al costado de éste. Sólo faltaba que uno de estos hijoputas hiciera una hurra diciendo: ¡qué viva el muerto! . Todos ya estaba muy alcoholizados, quiero pensar, para no darse cuenta de tal falta de consideración, y respeto. pienso que si realmente celebraban por la muerte de aquella persona, pues hubiera sido de mejor gusto simplemente no ir, y celebrar y seguir siendo infelicices en la intimidad de sus casas. No entiendo por qué llegar a tal extremo de la insensibilidad.

No comprendo a esos que no se comportan a la altura de la situación. El dolor no puede sacar una risa, y nunca la pérdida de una familia debe ser motivo de celebración, ni aunque fuese la familia de tu peor enemigo. Es misteriosa la muerte ciertamente, pero pienso que más misteriosa es la mente del hombre, y sobretodo la mente de estos hijoputas que no se cansan de joder con sus insensibilidades, su falta de respeto, y, claro, su carencia de sentido común.

sábado, 10 de abril de 2010

Soy

Soy un desastre, un mal trazo, una pérdida de tiempo, un loco a quien ve todo el mundo cuerdo, un vagabundo que se viste de retazos de frases hechas y que, andando por su propio mundo, recoge recuerdos para devorarlos de un solo bocado. Soy un hombre, un alma errante, una blasfemia contra dioses no existentes, un fantasma a quien nadie le teme y que se pasa la vida, sin quererlo, espantando las alegrías y pesares más profundos. Soy un ser, un alter ego, un eterno momento, verdaderamente inexistente, un vacio dentro de otro, una fantasía del padre que nunca tuve y de la madre que nunca me engendró. Soy una palabra, una casualidad, una amalgama de sentimientos nonatos, de afiebradas memorias, de reglas y desconciertos, y de simpleza insustancial. Soy gris, un balance imperfecto, una mueca feliz en el cuerpo de un muerto, un silencioso hablador, un dios dentro de mi cuerpo, un sínico ladrón que le quita las ideas a la vida y al tiempo. Soy yo, soy ahora, soy ustedes.

sábado, 27 de marzo de 2010

Te Amé Primero

Yo te amé primero
Antes que se caiga en pedazos el cielo
Yo te amé primero.
Antes que las margaritas pierdan su color
Yo te amé primero.
Antes que golondrinas prendan vuelo
Yo te amé primero.
Antes que del sol desaparezca el calor
Yo te amé primero.

Eres todo lo que yo amé primero
Pero primero te amé yo.

Mucho antes que las palabras salgan de mi boca
Yo te amé primero.
Antes que las solitarias notas crearan bellas melodías
Yo te amé primero.
Un poco antes de sortear esta suerte que me toca
Yo te amé primero.
Antes que se vuelvan los momentos en eternos días
Yo te amé primero.

Eres todo lo que yo amé primero
Pero primero te amé yo

Amigos que perdí [parte 1]

A veces me pongo pensar en el pasado, que me persigue como sombra, y recuerdo figuras ya casi fantasmales de personas que pasaron por mi vida, o, para no sonar tan egocentrista, de personas, que tuvieron la dicha o desdicha para muchos, de haber pasado YO por las suyas. Escudriñando entre esos recuerdos púberes, llega a mi mente la imagen de un gran amigo, Luis, Pinky como lo llamábamos de cariño.
La familia de Pinky y la mía no estaban muy contentos con nuestra amistad y tal vez tenían razón. Había una complicidad malévola entre los dos que nos llevaban a actos siniestros pero divertidos, debo admitir. Recuerdo con gran nostalgia aquellos días del verano de 2001 cuando en nuestro a fan por aventuras míticas y que hicieran que nuestros nombres fuesen recordados con infame gloria, nosotros, la manchita, salíamos por las calles más alejadas, de nuestras casas claro está, con la ignominiosa empresa de romper timbres a puño limpio. Este acto no sólo era muestra de nuestra posición contra el uso indiscriminado de este aparatejo del mal y lavador de cerebros (…) también lo era de nuestra rebeldía y cavernesca hombría. Era, como lo diría nuestro drugo Alex, tiempos de ultraviolencia. Creo que no había detenido en cuan hijo puta éramos, pero lo éramos juntos y eso solapaba el cargo de conciencia.
Pink era mi mejor amigo. Compañero de travesuras, y de risas repentinas sin sal ni pimienta. En ese entonces la unión entre nosotros era inaudita para muchos ya que en tiempos más tempranos de nuestra niñez no nos llevábamos bien en lo absoluto, incluso nuestro primer encuentro fue de lo más atropellado. Recuerdo bien la escena: yo le puse mi patín en la frente mientras él estaba siendo golpeado por otro chico. Si me preguntan por qué lo hice, no les sabría contestar, mi memoria no llega a tanto, pero les puedo asegurar que al pequeño Luis no le gusto nada eso y bueno nos agarramos a trompadas y terminamos llorando los dos. Sin embargo pasaron los años y cuando nos volvimos a encontrar las cosas eran distintas. Habíamos crecido, y ya no salíamos a jugar, bueno sí, pero la mayor parte nos la pasábamos conversando. ¿De qué? No me acuerdo, no me llega a tanto la memoria, pero sí recuerdo que pasábamos horas de horas.
Mientras nuestra confianza y complicidad engordaban, en nuestras casas crecía la incomodidad de tenernos ausentes tanto tiempo y es que no hay cosa más fantástica para un adolecente en tiempos de ultraviolencia que encontrarSE en otra persona. Así, algunos años pasaron. Nuestros primeros cigarrillos malfumamos y en un año nuevo nuestra primera borrachera vomitamos. Fueron tiempos que iban andando lento y constante, pero como cualquier otro camino se bifurca en un momento, nos tocó irnos por caminos distintos. ¿Cuándo y por qué sucedió eso? ¡¿Quién sabe?! A tanto mi memoria no llega, pero así pasó y dejamos de hablar súbitamente.
Por cosas del destino, si es que existe, a Luis le tocó vivir situaciones duras y penosas, y vaya qué eran duras y penosas, y a pesar de estar, yo, enterado de aquel infortunio que vivía, nunca pude acercarme a él y hacerle saber mi sentir y apoyarlo en ese momento cuando él realmente lo necesitaba. Mi adolecente mente no me lo permitía y es que en esas situaciones sólo podía callar. La última imagen que me llevé de mi amigo pinky es la de él sentado en aquel muro de su casa acompañado de sus verdaderos amigos y saludándome con una sonrisa que no disimulaba bien la tristeza de su alma.
No sé en qué momento nos perdimos en mundos diferentes, no lo sé, mi memoria no me llega a tanto, pero sí sé que ya no podía dejar pasar más tiempo sin contar esta historia esperando que tal vez algún día llegue mi querido amigo Luis a leerla.
¡Qué Dios y tu madrecita desde el cielo te guarden Pink!

domingo, 3 de enero de 2010

Perfecta

Estruendosos alaridos, gemidos, y quejidos
De notas rojas, rosas y violetas
Anuncian una noche perfecta
Y se van acercando sin prisa a mis oídos

Se ve alrededor los desechos del amor
Cajitas con dones mágicos
Y con poderes místicos
Que previenen y espantan el temor

Sigo al hechicero canto que proviene de un auto
Que palpita como el pálpito de mi corazón
Y finalmente veo el cuerpo de la canción
Y a los cantantes, que no notan a este incauto

No sólo cantan, también un bella danza bailan
Mezclándose uno con el otro
Haciendo de sus cuerpos un voto
En forma de cántico que a mis ojos agradan

Quisiera yo también poder cantar con ellos
Unírmeles y ser la tercera trinidad
Enseñarles para el canto mi habilidad
Y hacer aquella fiesta caníbal aún más feroz

Extasiado por el seductor espectáculo
Mi imprudencia me ha precipitado
Demasiado me he acercado
Me miran los cantantes desde su vehículo

Ya no hay notas rojas, rosas, o violetas que lleguen a mis oídos
La danza y la palpitación se han detenido
Y con mucha prisa los cantantes se han ido
Me he quedado solo, sin canto, sin baile, sin pálpito, y con frio

Nictofobia

Allí a donde se van las palabras después que uno las habla,
Allí, donde descansa mi alma cuando no estoy en la cama

Se han vuelto sangrientas las noches, y solo duermo
Con la almohada sobre la cara, a ver si así me muero
¡Qué desgraciada calma! se burla de mí a carcajadas sordas
Y yo, solo acostado, relleno de sueños extraños e ideas tontas
Que no acaban más que en trozos de esperanza regados por el piso
De una habitación extraña y lejana… una que nunca allí me quiso

Valiente oigo y no grito. Cobarde miro y me escondo
Bajo las sabanas benditas, y me resguardo de todo su enojo
Del ser que habita entre sombras
Y maquina sus maléficas obras

Quiero ir allí donde duermen las palabras
Allí donde descansan todas las que fueron habladas
Para no dormir solo
Para vivir un poco

Otros Mundos

Atomizado. Exiliado. Condenado. Se han paseado moléculas de mí por el Universo. Estoy solo. No conozco a nadie, ni nadie me conoce, ni hay nadie. Soy efervescente y me elevo sin fin a algún lugar donde mi imaginación no llega. Pero. Estoy solo. Y lo que pudo ser único e incomparable sólo es soledad. Soy arena dispersa en otros mundos, lejos de mi tierra, con sueños e ideas fragmentadas y llevadas por otros vientos y otros mares. Yo ya no soy yo. Soy varios y nada a la vez. En espera de que manos diestras me vuelvan juntar y me moldeen en una figura igual o tan siquiera parecida a la de mi creador. Los pensamientos son difusos, naturalmente, y cargados de tiempo. Los eones fraccionan más mi ser que ya olvido que alguna vez fue uno. Pero. Aún sigo solo. Y aun sin memoria, el sentimiento queda y queda y queda y queda y queda y queda… por la eternidad. Desterrado de mi patria por culpas ajenas. Mías ciertamente. Deshojado y marchito vago por todos lados añorando el retorno a una tierra que ya no recuerdo y en donde ya no soy esperado.

En El Infierno

Ha entrado al infierno el condenado, y en la entrada, el aviso de Dante faltante de algunas letras: “quien entre en este lugar debe dejar todas sus esperanzas”. Su figura anda penitente arrastrando las cadenas pesadas haciendo ruidos metálicos que se pierden donde termina el angosto sendero de luz, por donde es escoltado por el ser celeste. De gala él, como si fuese a un festín, camina hacia su habitación acompañado de un coro de voces que desde las sombras lo aclaman y le advierten en forma de saludo “Bienvenu à l’enfer”.

Es arrojado el condenado a la jaula de pájaro. Allí, plumas salen disparadas de su cuerpo y las voces se disipan al retumbar de las sonatas de las penas silenciosas. La oscuridad y la luz tenue de la noche se mesclan a lo largo, como se juntan los sentimientos enemigos en el infinito. Sentirse cubierto de soledad ha fraccionado su corazón en pedazos, como pétalos en una rosa. Espera, pues, con los ojos envidriecidos y con temor en el alma, que la puerta se abra, que se le indulte del injusto castigo que lo mantiene prisionero en aquel gélido infierno.

Versión en Inglés: http://xndrblog.blogspot.com/2010/06/in-hell.html

sábado, 2 de enero de 2010

Celeste

Fuerte y estrepitosa cae la lluvia, y se lleva con ella todas mis penas y mis amarguras. Aún de madrugada, las calles albergan a otros noctámbulos, que entran y salen de las sombras. Por mi lado, yo voy caminando maravillado del espectáculo…. ¡CELESTE!

¡Sí, es celeste! ¡Todo alrededor, dentro y fuera de mí! ¡Qué acto más extraordinario ver encelestearse el negro cielo al compas del tintinear de las gotas de lluvias! Es todo una obra de arte de las que te llevan al borde de tus emociones y que hacen a las lágrimas dudar si salir o entrar.

Es el día perfecto y no estoy ausente como otras veces, ¡estoy aquí caminado entre riachuelos de lluvia fresca y purificadora, con los zapatos empapados, y el cabello todo mojado y alborotado! Se siente celeste el aire también y llena mis pulmones de una paz infinita.

Las notas de lluvias han creado una canción que las aves han comenzado a cantar. ¡Es música celestial! Vuelan de un lado a otro como estrellas fugaces haciendo un armonioso desfile sin dejar de cantar y cantar.

Celeste: el canto, el manto sobre mí, y el gusano que detesté por su verde espantoso. Ahora es celeste como yo, es como yo, es yo. Sigo mi camino empapado bailando bajo la lluvia, como la melodía que las aves parecen cantar, y mis pensamientos se hacen irreales, vivos y fugaces, uno tras otro.

Ahora todo entiendo, ahora mismo soy otro. ¡Soy todo alrededor!. Celeste calma y tranquilidad, despertar de la realidad a un sueño mágico y refrescante pero… momentáneo. Vi pues palidecer el cielo a un color mortuorio, y del aquel celeste ya casi no había rastro. Tenía frio y asco a punto de querer cercenarme el brazo. Y ya no hay danzas ni melodías, sólo ruidos en los ruidos. Los pensamientos se detuvieron y … ya no quiero escribir más…