viernes, 18 de marzo de 2011

Le Corbeau

Dans la maison à silence, le corbeau récite ses lamentations, chagrins étrangers qui ont séché son âme, et nourri de puant misère.
Ordures émotionnelles, déchets expérientiels, et humiliation, Merde de l’homme!, il a dévoré en petites bouchées et il a senti la saveur amère de la déception maudite.
Le corbeau hulule savamment, loin de son proie, un rat immonde, en attendant le moment précis pour dévorer son écœurante existence et ainsi le faire parti de lui-même.
Il se jette et il la saisit. Son bec poignarde, et libère l’infortunée comme absolvant ses péchés. Quelle immense et profonde miséricorde du Corbeau!, tel que le Styx et l’Achéron, ou la mer des larmes salées ou la distance entre le crépuscule et l’aube.
Le corbeau avec son plumage noir et brillant, ses ailes géantes et élégantes, ses yeux rouges et distants et son bec rempli des sangs et des viscères, dessous la lumière de la lune, pâle et mortuaire, est l’unique beauté dans cette maison d’écœurements profanes.
Là, dan la maison à silence, le corbeau écrit ses lamentations et il crie, en voletant ses ailes de l'onyx, des cantiques et des poèmes pour cette immondice qui lui nourrit et lui maintient beau éternellement.

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